SAMEDI 15 OCTOBRE
avec
La projection des films de Sergio Vega
Paradise Rewired (nouvelle version) et Amazonia Archive
Conversation entre Sergio Vega et Camilo Racana
et les oeuvres de : Saba Niknam, Olympe Racana-Weiler et Cyrus William Robin
Sergio Vega
Né en 1959 à Buenos Aires, Sergio Verga participa au ‘Whitney Museum of American Art Independent Study Program’ en 1991/1992 et obtint un MFA en sculpture à l’Université de Yale en 1996. Ses travaux ont été présentés dans de nombreuses expositions internationales, parmi lesquelles la 51e Biennale de Venise, la 5e Biennale de Lyon, la 3e Biennale de Moscou, la 2e Biennale de Gwangju et la 1re Triennale de Yokohama. Il vit et travaille à Gainesville, en Floride, où il est professeur de photographie à l’Université de Floride depuis 1999. Séduit par la thèse formulée au xviie siècle par Antonio de Leon Pinelo, selon laquelle le jardin d’Éden se trouverait en Amérique du Sud, l’artiste Sergio Vega travaille depuis 1995 à un vaste projet intitulé El Paraíso en el Nuevo Mundo. Il entremêle avec espièglerie théorie, expérience empirique et critique acerbe à l’égard du pouvoir et de la société, pour aboutir à la création, par le biais de l’art, d’un Paradis dans lequel se fondent excitation des sens et discours critique (@Kartsen Greve)
Saba Niknam, Meeting with Herlik Khan.

Saba Niknam, Bokh / eclipse of four horses, 2019, Pencil, Rotring, Indian ink, acrylic, natural lapis lazuli pigment and gold leaf on paper, 70 x 50 cm.
Ses dessins relatent sa rencontre avec Erlik Khan, le Dieu du dessous de la terre et de la mort dans les mythologies mongoles et turques, à la suite d’une paralysie de Bell abimant son visage pendant quelques mois.
Pendant sa convalescence, et en se regardant dans le miroir, son visage lui rappela ces masques chamaniques inuits avec un sourire étrange. Saba a découvert que chez les Inuits, c’est un mal qui leur est connu, pour qui le malade est chassé de son propre corps par un esprit et qu’à la suite de ce phénomène, étant à moitié mort, il peut voyager entre le monde du visible et de l’invisible. Ces croyances et histoires anciennes lui ont permis de surmonter plus poétiquement cette période difficile.
Olympe Racana-Weiler
Née en 1990, la jeune peintre Olympe Racana-Weiler, d’origine franco-argentine, vit et travaille à Paris. Après un BFA en Arts-Plastiques et Sciences des Arts à l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne en 2014, elle délaisse la formation académique au profit de transmission de savoir- faire d’exception et de rencontres humaines.
Son travail se trouve dans des collections et fondations française, italienne, autrichienne et allemande mais aussi en Asie et aux États-Unis. De nombreuses critiques (ArtPress, Télérama, Artforum, Numéro, Le Journal du Dimanche notamment ) et entretiens ( Conversation avec Jim Dine – catalogue de l’exposition I came back from Paradise and I’m frankly hungry, galerie Jérôme Pauchant, 2018, Romance with a Bird par Lillian Davies, catalogue de l’exposition éponyme, galerie 21 Contemporary, 2022) ont été éditées à propos de son travail.
David Miguel
Une volonté de questionnement transcende toute la production artistique de David Miguel. Un univers hybride se dévoile tout au long de son travail à travers une démarche engagée, esthétique et d’(inter)subjectivité. Artiste pluridisciplinaire avec des performances à la FIAC, Art Basel Miami et au CCB de Lisbonne, son travail a été présenté dans des expositions telles qu’à New York, Barcelone ou en Slovénie.
Liant le domaine de la performance à celui des arts visuels, l’artiste nous invite à le suivre dans des œuvres et des dispositifs apparaissant comme autant de «transferts de mondes réels revisités ». Son travail est fait d’appropriations, de vidéos et d’objets détournés qui font souvent appel à la mémoire collective.
Dans ses actions, ses spectacles vivants et ses performances, la charge politique, écologique et sociale affleure, laissant place à différentes notions touchant la perception de soi, l’infini, le paradoxe, la pulsion, la protection ou la Nature. Le corps «multiple» est utilisé comme «mise en abime» de l’identité et de l’environnement dont l’interaction peut être poussée jusqu’à son paroxysme.
Par son travail du dessin, de la peinture, élargi à la sculpture et à l’installation, les frontières se brouillent entre langage figuratif et abstrait. Le regard s’attache aux œuvres par une sphère émotionnelle. Les notions de territoire, énigme, signifiant et représentation sont
amenés.
Cyrus William Robin
Diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts d’Angers, il est né en 1989 en Gironde. Il vit et travaille actuellement à Paris.